21 M de Sud-Africains présentent des habitudes d’achat proches de celles des Européens, avec une forte préférence pour la distribution moderne et les grandes surfaces. Part du secteur informel : l’Afrique du Sud affiche l’un des taux les plus faibles d’économie informelle en Afrique subsaharienne. Environ 68 % des achats alimentaires sont réalisés via des canaux formels (supermarchés, hypermarchés, chaînes de distribution). Les grandes surfaces représentent près de 70 % de ces achats formels. L’expansion continue de la classe moyenne, qui représente environ 40 % de la population adulte, stimule la demande pour les produits alimentaires emballés, pratiques, sains et prêts à consommer. Les ventes en valeur des produits alimentaires emballés ont progressé de 38 % entre 2019 et 2024, atteignant environ 15,7 Mds EUR en 2024. Les prévisions tablent sur une croissance supplémentaire de 8 % d’ici à 2026, portée par la demande urbaine et la montée du e-commerce alimentaire. Les chaînes de supermarchés (Shoprite, Pick N Pay, SPAR, Woolworths) dominent toujours la distribution alimentaire. L’Afrique du Sud dispose d’une industrie agroalimentaire avancée, avec une infrastructure moderne (logistique, distribution, chaîne du froid) mais des capacités sous-utilisées et de forts besoins d’investissement, notamment dans la modernisation et la digitalisation. Le pays reste un hub logistique et commercial pour l’Afrique australe, exportant/reexportant des produits laitiers, boissons, snacks et produits transformés vers les pays voisins Botswana, Namibie, Mozambique, Zimbabwe, etc.