Les fondamentaux
Le marché du cloud connaît un essor régulier. Il devrait continuer à croître fortement pour atteindre un CA supérieur à 78,2 Mds EUR pour l’année 2023, soit 29,6 % de plus que l’année précédente. Concernant le cloud public, il était de 14,6 Mds EUR en 2022 et a atteint 18,5 Mds EUR en 2023. En effet, le Japon comporte plus d’entreprises « Cloud ready » que tout le marché mondial hors Etats-Unis.
Le marché japonais des logiciels a continué à croître ces dernières années en raison notamment, du processus de transformation digitale (DX) qui traduit l’évolution vers une plus grande informatisation et numérisation des entreprises japonaises (communication interne, gestion RG, télétravail etc.) car le pays est très en retard sur ce plan et est resté très conservateur ces dernières années.
En 2028, le marché des logiciels devrait atteindre 73,2 Mds EUR avec un taux de croissance de 9,4 % chaque année.
Le secteur de l'informatique quantique au Japon pourrait valoir 2 Mds EUR d'ici 2032. Des « centres d'innovation quantique » japonais récemment créés encouragent les partenariats mondiaux, par exemple dans le domaine des licences technologiques, du développement conjoint de produits ou d'autres initiatives de collaboration. Dans le domaine quantique, le gouvernement considère que l'adoption généralisée de cette technologie par le secteur privé est essentielle pour rester dans la course mondiale acharnée à la domination technologique.
Opportunités pour l'offre française
- Logiciels SaaS
- Services liés au Cloud
- Transformation digitale
- Fintech & blockchain
- Quantique
- IA pour l’automobile / médical / éducation etc.
Opportunités d'investissements japonais : en 2023, plus de 1,09 Md EUR ont été investis par des VC japonais dans des compagnies japonaises et internationales par rapport 1,6 Md EUR en 2017. Dans ce total, environ 1,4 Md EUR ont été investis dans des compagnies japonaises, dont 53,6 % dans le secteur TIC, 18,9 % dans le secteur Santé et Biotech et 10,8 % dans secteur industries/énergies. Les investissements de capital-risque dans les start-up japonaises axées sur le SaaS ont également pris de l’ampleur, les principaux VC japonais spécialisé sont : DNX Ventures, ALL STAR SAAS FUND, Reality Accelerator.
Source :
Fuji Keizai Group, IDC, Fuji Chimera Research Institute, MM Research Institute, Jetro, Mainichi (16/07/2024)
Responsabilité sociétale
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
Pour le secteur des logiciels, une entreprise française se doit de chercher un intégrateur système si elle veut pouvoir accéder au marché japonais.
Sans adaptation spécifique au marché japonais, un produit étranger n'a aucune chance de s'imposer. Localiser un logiciel ne consiste pas seulement à le traduire, il faut de surcroît l'adapter en profondeur afin de coller au mieux aux attentes des clients locaux.
Cette adaptation doit donc se décliner sur les plans linguistique, ergonomique, et jusqu'au packaging qui doit véhiculer une image positive du produit. Le service après-vente, la maintenance et les services connexes liés au logiciel doivent être travaillés afin de correspondre aux attentes spécifiées par les clients japonais, connus pour leur exigence.
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
Comparé à d'autres marchés, celui des logiciels n'est pas véritablement soumis à un environnement règlementaire contraignant.
Les logiciels ne sont soumis à aucun tarif douanier, et les logiciels packagés sont considérés comme des biens de consommation standards au regard de la loi.
Le droit à la propriété intellectuelle protège les logiciels, même si le droit japonais semble légèrement moins réactif que le droit américain face aux dernières évolutions technologiques.
Si les logiciels sont protégés au titre du droit d'auteur au Japon, il faut noter que la protection par brevet d'invention ne concerne pas les produits immatériels comme les logiciels.
Niveau de taxation
Concernant la taxe sur les redevances ou royalties (relatives aux licences de logiciel etc., normalement 20,42% au Japon), l'article 12 de la Convention fiscale entre la France et le Japon prévoit que les redevances versées à une entreprise résidente en France ne sont en principe imposables qu’en France (donc 0% au Japon) dans la mesure où ses prestations n’ont pas été réalisées à travers sa structure implantée au Japon.
Pour bénéficier de cette exonération, une déclaration auprès du fisc japonais, via l’entreprise japonaise (votre cliente), est requise, en principe avant de recevoir le premier paiement de la redevance en question.
Source :
Fuji Keizai Group, IDC, Fuji Chimera Research Institute, MM Research Institute, Jetro, Mainichi (16/07/2024)