Les fondamentaux
Le secteur des logiciels est considéré comme prioritaire en Tunisie, notamment grâce au plan Tunisie Digitale. Rien que pour le secteur des TIC, en 2020, celui-ci représentait 10 % du PIB pour 2 200 entreprises et fournit plus de 80 000 emplois.
Au-delà du secteur des TIC, le secteur des logiciels tunisien reste vigoureux. Le domaine de l’informatique comme celui de l'entreprise de services du numérique (ESN) présentent de bons chiffres même si les entreprises restent de petite taille (11,5 employés en moyenne par structure).
200 filières universitaires qui relèvent des disciplines liées aux TIC et plus de 9 000 ingénieurs diplômés par an en 2021 (7 142 dans le public et 2 120 dans le privé), un chiffre en augmentation de 9,3 % par apport à 2021.
Sur le plan international, la Tunisie a amélioré son classement dans certains index mondiaux. Elle s’est placée à la 70e position dans l’index de l’union internationale des télécommunications (UIT) relatif au développement mondial dans le domaine des TIC en 2022 sur 193 pays.
La Tunisie a été classée première en Afrique du Nord et 4e à l’échelle du continent africain, en matière d’Indice de développement du gouvernement électronique (e-gouvernement). (Source African manager)
Opportunités pour l'offre française
On note certains points forts français dans le numérique en Tunisie : les logiciels dédiés au secteur financier (Neoxam, Codix), les logiciels de gestion (Expensya, Prodware, Advyteam) et de l'e-santé (B&D)
Il faut signaler la présence de nombreuses filiales de PME et start-up françaises de taille plus modeste (entre 20 et 100 salariés en Tunisie) dans les secteurs du développement informatique, du logiciel, de la gestion de données et des services numériques :
- Aide à la transformation digitale : Sofrecom, Altran, Talan, Devoteam, cloud/relation client : Vocalcom, Cloud Temple
- Logiciel (ex : flux de stock, RH etc…) : Prodware Tunisie, Cooptalis, Sopra HR Software, Advyteam, Neoledge, Adaming, Codix, Numeryx
- E-commerce : Aonis, Isotools Tunisie
e-santé/IoT : B&D, Cegedim, Addixio, Calystène
cybersécurité : Trusttic, Sifaris, Neolians
gaming/applications mobiles : UA Factory, Methys
Source :
Webmanagercenter, Oxford Insights, Tekiano, Appelsoffres.com
(31/05/2023)
Responsabilité sociétale
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
le Centre national de l’informatique constitue le principal appui aux structures publiques de l’administration dans la réalisation, le déploiement et l’exploitation des systèmes d’information.
Le technopole de Sfax est spécialisé dans les TIC et le multimédia : il accueille des activités dans le domaine de la formation académique, de la recherche et du développement, de l’innovation.
Il existe des événements importants qui rythment le secteur et se tiennent régulièrement. Une présence lors de ces manifestations peut être stratégique, à savoir : le salon international des industries électriques et électroniques (SIEL) ; Tunisia Digital Summit ; le Salon de l’informatique, de la bureautique, de la communication et du multimédia (SIB Sfax), etc.
La réglementation spécifique
Avantages aux startups :
Charges sociales salariales et patronales prises en charge par l’État, exemption des procédures d’homologation et de contrôle technique du CERT à l’importation.
Avantages aux investisseurs :
Exonération de l’impôt sur la plus-value, montants investis dans la startup par des personnes physiques ou morales sont déductibles de l’assiette imposable.
Société Offshore :
D'après la législation tunisienne, est considérée comme une société offshore, toute société dont la production est totalement destinée à l'exportation et dont au moins 66 % du capital sont détenus par des non résidents étrangers ou tunisiens au moyen d'une importation de devises convertibles.
Pas de double imposition :
Les impôts sont payés uniquement en Tunisie (15 %) et les bénéfices rapatriés en France
Niveau de taxation
Règle générale : 25 % de taux d’imposition sur les sociétés, ce taux descend à 10 % pour l’agriculture et la pêche, ainsi que pour les activités de soutien (éducation, enseignement, formation professionnelle…), il monte à 35 % pour les secteurs financiers, les hydrocarbures et les télécommunications.
La TVA est à 19%
Source :
Caisse des dépôts et consignation, Startup Act, DOMI
(29/05/2023)