Les énergies renouvelables représentent un peu plus de 84,5 % du mix électrique brésilien. Depuis près de 50 ans, l’hydroélectricité est reine (53,88 %), faisant du Brésil le 3e producteur mondial. Toutefois, cette part diminue au profit d'autres sources, comme l’éolien (15,22 %), la biomasse (8,58 %) ou le solaire (7,2 %). La part de l’hydroélectrique devrait tomber à 42% d’ici 7 ans selon les estimations. La croissance de la demande électrique devrait se maintenir selon l’ONS à environ 4% / an. En février 2024, selon ABsolar, le Brésil dépassait la barre des 39 gigawatts (GW) de puissance installée d’origine photovoltaïque depuis 2012. Cela représentait alors 17% de la puissance installée opérationnelle du réseau électrique du pays. Depuis 2012, les projets photovoltaïques représentent environ 8,3 Mds EUR de nouveaux investissements et plus de 366 600 emplois, et ont rapporté près de 3 Mds EUR aux collectivités publiques. De son côté, l’éolien enregistre une croissance plus modérée mais soutenue, +18,8 % (entre 2021 et 2022) avec 31 GW de puissance installée cumulée en 2024, selon l’ONS. De 2010 à 2022, ce sont plus de 39 Mds EUR qui ont été investis dans l’éolien. Selon les données de l'ABEEólica, le Brésil compte aujourd'hui 1 039 parcs éoliens et plus de 11 000 éoliennes en activité. En raison de conditions naturelles très favorables, l’hydrogène bas carbone et l’éolien offshore (près de 180 GW ont déposé une demande d'autorisation environnementale) font leur entrée progressive dans l'écosystème brésilien. Les biocarburants et le biométhane sont au cœur de la stratégie de transition énergétique du pays.