La Roumanie reste en retard par rapport aux standards UE en matière de gestion de l'eau, mais ce sujet est désormais une des priorités pour le développement national et de très nombreux projets sont attendus. Selon l'Institut national de Statistique roumain (INS), en 2023, 75% de la population roumaine était raccordée au système public d'approvisionnement en eau, soit 14,3 M de personnes. Au niveau des régions, en 2023, la plus grande part de la population raccordée au système public d'approvisionnement en eau, dans la population totale résidente, a été enregistrée dans la région de Bucarest Ilfov (94,1%), suivie par la région du Sud-Est (89,5 %). Le degré de connexion le plus faible a été enregistré dans la région du Nord-Est (50,7%), suivie par la région du Sud-Ouest d'Olténie (63,4%). En 2023, la Roumanie a produit 18 M de T de déchets. Le taux d’enfouissement des déchets reste très élevé, à 72 %, et le taux de recyclage des déchets municipaux est seulement de 11,3 % (contre 48,7 % en moyenne au sein de l’UE). Au niveau national on comptait 51 stations de transfert, 26 stations de compostage, 35 entrepôts conformes à la classe B, avec une capacité totale construite d’environ 48,1 M t et quelques installations de production du biogaz. Le pays compte également 90 stations de tri de déchets. La Commission européenne a ouvert une procédure d’infraction contre la Roumanie dû au non-respect des valeurs convenues pour la qualité de l’air dans le pays. Bucarest, Cluj et Brasov sont parmi les villes les plus polluées au Nitrogen dioxiyde (N02) au sein de l’UE. À Bucarest, le coût annuel de la pollution atmosphérique s’élève à 6,3 Mds EUR.