Vous connaissez sûrement le Kenya pour ses safaris et la grande diversité de paysages que l’on peut y rencontrer. Mais le Kenya, c’est aussi la 4e puissance économique d’Afrique subsaharienne, pays qui s’oriente depuis plusieurs années vers une plus grande ouverture aux investisseurs étrangers pour libérer le potentiel de l’économie, et qui a fait évoluer considérablement sa législation en ce sens depuis 2015. Ces mesures ont d’ailleurs permis au Kenya de progresser au classement Doing Business de la Banque mondiale, passant de la 108e en 2016 à la 56e place en 2020. Contrairement à d’autres économies africaines, l’économie kenyane est faiblement dépendante des exportations de matières premières. Le pays a depuis longtemps diversifié ses secteurs d’activités, et bénéficie d’un secteur privé développé, dynamique et mature. Doté de bonnes infrastructures, le Kenya est considéré comme la porte d’entrée sur les marchés d'Afrique de l'Est. Dans ce contexte, le Kenya est l'un des principaux marchés d'intérêts et d'opportunités pour les entreprises françaises en Afrique anglophone. Destiné principalement aux entreprises françaises, ce guide s’appuie pour l’essentiel sur des analyses de l’environnement des affaires réalisées par le bureau Business France au Kenya, et sur les témoignages d’entrepreneurs français qui se sont implantés avec succès dans ce pays. Des experts locaux, avocats, comptables, professionnels de l’immobilier ont également été sollicités. Ce guide a donc l’ambition de fournir à l’entrepreneur les outils pour concevoir et affiner sa stratégie d’approche et d’implantation sur ce marché.

Le mot qui définit probablement le mieux l’économie d’Israël alors que la nation célèbre son 74e anniversaire est « résilience ». L’économie s’est rapidement remise de la pire récession jamais provoquée par la pandémie du Covid-19, tirée par des industries technologiques en plein essor. L’économie israélienne enregistre une forte croissance cette année. La Banque d’Israël prévoit une croissance de l’ordre de 5,5 % en 2022. Au niveau du marché intérieur, le PIB par habitant, de l’ordre de 43 700 USD, renforce la tendance des Israéliens à consommer. Les investissements directs étrangers sur le pays sont de nature à renforcer le secteur phare de l’économie, la « haute technologie », qui représente déjà 15 % du PIB et assure plus de 51 % des exportations. De grands investissements dans le secteur des infrastructures sont désormais engagés, tout particulièrement dans le domaine ferroviaire urbain et inter urbain et dans l’énergie renouvelable. Quelques grandes entreprises françaises sont positionnées aujourd’hui pour réaliser de grands projets de transport urbains, à Tel Aviv notamment, mais sont aussi leaders dans le pays sur l’exploitation de l’énergie solaire.

État membre de l’Union européenne depuis 1995 et de la zone Euro depuis 2002, la Finlande est souvent moins connue que ses voisins nordiques. Ce pays méconnu occupe cependant la première place de nombreux classements, dont le plus stable, le mieux gouverné, et celui avec la population la plus heureuse. De plus en plus européenne, la Finlande fait figure de bon élève ; contributeur net au budget communautaire, peu endettée malgré les effets de la crise Covid-19 et pionnière en matière d’innovation. Les nouvelles technologies sont souvent testées en Finlande avant d’être déployée à large échelle ; 5G, intelligence artificielle, ou encore e-gouvernement. Le pays parvient aussi à garder une stabilité exemplaire dans toutes les crises, en témoigne son comportement depuis la guerre Russo-Ukrainienne. Sans céder à la peur ou à la hâte, les Finlandais privilégient le dialogue social et le consensus pour toute décision.

Après deux ans de crise sanitaire mondiale et recul économique, l’Espagne, vit comme de nombreux pays européens, dans une incertitude liée à la guerre en Ukraine et à la forte inflation due à la flambée des prix de l’énergie. Aujourd’hui, le chiffre le plus raisonnable sur la reprise de la croissance économique en 2022 est de +4,3%. Une des clés de cette reprise économique, cet été, sera le tourisme par son importance dans le PIB espagnol (13%). Ce secteur stratégique est en train de se récupérer et les habitudes de consommation sont en train de changer donnant lieu à de nouvelles opportunités émergentes. Destiné principalement aux entreprises françaises, ce guide s’appuie pour l’essentiel sur des analyses de l’environnement des affaires réalisées par le bureau Business France en Espagne, et sur les témoignages d’entrepreneurs français qui se sont implantés avec succès dans ce pays. Des experts locaux, avocats, comptables, professionnels de l’immobilier ont également été sollicités. Ce guide a donc l’ambition de fournir à l’entrepreneur les outils pour concevoir et affiner sa stratégie d’approche et d’implantation sur ce marché.

La Fédération des Émirats arabes unis, par sa localisation stratégique au carrefour de plusieurs continents, est une plateforme incontournable et en expansion du commerce mondial. Le pays constitue aussi un partenaire économique clé pour la France au Moyen-Orient : premier destinataire de nos exportations et deuxième fournisseur dans cette région. Portées par la confiance entre les leaders de nos deux pays, les relations franco-émiriennes sont toujours plus fortes et favorisent l’implantation et le développement local des entreprises françaises. Les Émirats arabes unis accueillent ainsi le plus grand nombre d’entreprises françaises au Moyen-Orient avec environ 600 filiales. Ces entreprises sont actives et rayonnent dans de nombreux secteurs clés du marché émirien : énergie, eau, environnement, hôtellerie, aérospatial... Malgré deux années difficiles pour les échanges commerciaux globaux, l’économie émirienne a su se remettre de la crise et retrouver le chemin d’une croissance positive. Dans un contexte économique mondial plus que jamais incertain, les projets de développement ambitieux du pays pour les 50 années à venir offrent des perspectives prometteuses pour les entreprises françaises. Ces entreprises françaises, de la PME au grand groupe, peuvent notamment compter sur un savoir-faire et une image de marque reconnus dans la quasi-totalité des secteurs et la présence de la plus grande communauté d’expatriés français et de francophones des pays du Golfe.

Membre de l’OCDE depuis 2009, le Chili a su établir une économie solide à partir des multiples traités et accords économiques avec la quasi-totalité du globe. Le Chili est une terre d’accueil privilégiée pour les investissements et les opportunités à l’export. C’est un marché compétitif et exigeant, mais c’est aussi un marché très ouvert qui a prouvé qu’il était solide face aux crises contemporaines. La France et ses acteurs économiques continuent de s’intéresser au Chili et de multiplier leurs investissements dans de nombreux secteurs. Les échanges franco-chiliens sont encore en croissance cette année, aussi bien au niveau des importations que des exportations, et ont atteint 2,8 Mds EUR. Le Chili, au sein de l’Amérique Latine, est le 3e client de la France, son 3e fournisseur et son 6e excédent commercial. Il représente près de 11 % des exportations dans la région, derrière le Brésil et le Mexique. Plus de 2 500 entreprises françaises exportent chaque année vers le Chili, et le nombre de filiales françaises sur le territoire est considérable. Le Chili est également le 3e partenaire de la France pour les investissements en Amérique latine.