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Entreprise normande implantée à Isneauville, VELNESS TECHNOLOGY a récemment participé à la formation “Les fondamentaux du commerce international” proposée par la Team France Export Normandie. Entretien avec Eric Chouquet, co-dirigeant, qui revient sur cette expérience et ses ambitions à l’international.

Pouvez-vous nous présenter votre activité ?

« Je suis co-gérant, aux côtés d’Hervé Muller, de VELNESS TECHNOLOGY, une entreprise spécialisée dans les prestations de service pour le groupe allemand LANXESS. Notre mission principale consiste à commercialiser plusieurs technologies de stérilisation et de conservation des boissons.

Nous intervenons sur plusieurs zones géographiques : la France métropolitaine, les DOM-TOM, ainsi que l’Afrique du Nord et de l’Ouest. Sur ces marchés, nous assurons l’ensemble du développement commercial pour LANXESS : prospection, accompagnement des clients, gestion des exportations, installation des équipements dans les usines, et suivi post-installation. Nos clients sont tous des producteurs de boissons (comme Coca-Cola, PepsiCo, Danone, etc…). »

Pourquoi avoir choisi la formation « Les fondamentaux du commerce international » ?

« Je suis technicien de formation, tandis que mon collègue est plutôt orienté commercial. Je suis donc souvent sur le terrain, mais pour que tout fonctionne correctement, il faut que les expéditions se passent bien.

En théorie, en tant que technico-commerciaux, nous ne sommes pas censés gérer toute la chaîne logistique. Nous avons néanmoins rencontré des problèmes d’expédition avec l’Allemagne, notamment pour des envois vers l’Algérie. On s’est retrouvés face à des spécificités logistiques très complexes. On a contacté la CCI, des transitaires… mais au bout d’un moment, j’en ai eu assez. Je me suis dit qu’il fallait que j’approfondisse mes connaissances dans ce domaine.

J’ai suivi cette formation avant tout pour ma culture personnelle, pour être capable de repérer quand il y a un problème et pouvoir l’expliquer à Lanxess. C’était frustrant de voir notre travail perdre en qualité simplement à cause d’une logistique mal maîtrisée. »

Aviez-vous déjà une expérience à l’international ou était-ce une première étape ?

« Oui nous avions déjà une très bonne expérience à l’international. »

Y’a-t-il certains aspects de la formation qui vous ont particulièrement intéressé ou étonné ?

« Ce que j’ai apprécié, c’est que la formation était assez complète tout en restant accessible. Même si ce n’est pas mon cœur de métier, je ne me suis pas senti perdu. L’approche était bien pensée, surtout compte tenu de la complexité du sujet pour quelqu’un qui ne le maîtrise pas à la base. Il n’y a pas un point en particulier qui m’ait marqué, mais dans l’ensemble, j’ai été très satisfait. »

Depuis la formation, avez-vous engagé des démarches à l’export ?

« Oui, nous avons été confrontés à plusieurs problématiques liées à l’export, notamment vers l’Algérie. C’est un pays où les lois évoluent très rapidement et restent souvent ambiguës. En quelques mois, les règles du jeu peuvent changer, ce qui rend les démarches complexes et demande une grande capacité d’adaptation.

Même si nous n’avons pas engagé de nouvelles actions à l’export depuis la formation, nous avons dû faire face à différents problèmes. Grâce à la formation, j’ai gagné en confiance. Elle m’a permis de mieux comprendre les spécificités liées à chaque opération. Cela m’a fait gagner du temps et m’a aidé à évacuer une part d’incertitude. »

Recommanderiez-vous cette formation et pourquoi ?

« Oui, je la recommande à tous ceux qui ont déjà des notions et qui veulent comprendre comment fonctionne l’import- ou l’export. Si on ne connaît pas les fondamentaux, on ne peut pas comprendre les problématiques que l’on va rencontrer. Et si on ne les connaît pas, on risque de se tromper sur une formalité ou un document, ce qui peut faire perdre de l’argent. C’est vraiment un gain de temps et d’argent. »

Vous avez également suivi la formation sur les documents import-export puis celles sur les incoterms, en quoi cela vous a été utile ?

« Pour moi, ces trois formations sont vraiment indispensables. Il faut commencer par les fondamentaux pour poser les bases, puis enchaîner avec celle sur les documents import-export, car c’est ce qui est le plus proche du terrain.

De même, lorsque l’on réalise une transaction commerciale avec un client, le choix de l’Incoterm détermine les documents à fournir. Et ces documents, il faut les connaître : comprendre comment ils sont constitués et à quoi ils servent. Il est essentiel de savoir quel document correspond à quelle étape, et quelles sont ses implications. Que les Incoterms interviennent en amont ou en aval, peu importe — ce qui compte, c’est d’avoir une vision claire et complète du processus.

Selon moi, pour avoir une vision globale du commerce international il faut faire les trois dans cet ordre-là. »