Les fondamentaux
Le secteur de l’agriculture joue un rôle important dans l’économie du Kenya, contribuant à 33 % du PIB et emploie plus de 40 % de la population totale et plus de 70 % de la population rurale du Kenya.
Ce secteur est crucial pour l’économie du pays, jouant un rôle majeur dans la sécurité alimentaire et les exportations.
La culture végétale représente une part significative du secteur agricole : environ 10-12 % du PIB total du Kenya.
Les principales cultures incluent le maïs, les haricots, les légumes, les fruits, ainsi que les cultures commerciales comme le thé, le café et les fleurs.
Le Kenya est un acteur majeur sur le marché international du thé et un des exportateurs leaders mondiaux de thé noir : valeur totale des exportations de thé était de 1,1 Md USD en 2022 soit 26 % des revenus d’exportation.
Le Kenya se trouve au 3e rang des producteurs de la canne à sucre après l’Afrique du Sud et le Soudan. La production a été de 6,2 M de tonnes en 2022.
La taille du marché de la floriculture au Kenya est estimée à 1,09 Mds USD en 2024. La majorité des agriculteurs au Kenya sont de petits exploitants qui cultivent des cultures de subsistance ainsi que des cultures commerciales comme le maïs, les haricots, et les légumes. Il existe également des grandes entreprises agricoles et des investisseurs étrangers qui opèrent de grandes exploitations, notamment pour les cultures d'exportation comme le thé, le café, les fleurs coupées, les légumes et les fruits.
Le Kenya est un producteur important de fruits : bananes et mangues sont les principaux fruits cultivés.
Problèmes et défis : Déforestation croissante, changement climatique, sécurité alimentaire urbaine.
Opportunités pour l'offre française
- Augmentation de la taille du marché, avec une population estimée à 66 M en 2030 et l’émergence d’une vraie classe moyenne (l’une des plus importantes d’Afrique en proportion de sa population) : 5 à 8 M d’habitants avec un pouvoir d’achat supérieur à 1 000 USD/mois/foyer, dont les habitudes de consommation s’occidentalisent. Le cabinet Mc Kinsey estime que la consommation au Kenya devrait augmenter de 5 à 7 % par an jusqu’en 2025. Cette augmentation de la consommation concerne principalement les produits alimentaires.
- Main d’œuvre jeune et compétitive.
- Le Kenya développe fortement sa filière maraichère. Segment porteur pour les équipements de travail du sol, de semis et de récolte, mais aussi pour les équipements d’irrigation.
- Le Kenya est un hub logistique et commercial permettant de développer des courants d’affaires sur les autres marchés de la CAE.
- Le Kenya cherche à moderniser son secteur agricole pour répondre aux besoins alimentaires croissants et améliorer sa productivité. Cette modernisation représente une opportunité pour les entreprises françaises, qui peuvent fournir des équipements innovants et adaptés aux conditions locales.
Source :
Business France Kenya, ministère de l'Agriculture et de l'élevage du Kenya (09/10/2024)
Responsabilité sociétale
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
Il est indispensable de s’appuyer sur un importateur/distributeur ou clients finaux au Kenya pour développer des courants d’affaires solides et dans la durée.
Être accompagné et conseillé lors d’une 1ère prospection pour maximiser ses chances de réussir (comprendre le marché, adapter sa stratégie export aux spécificités du pays et à ses « codes business », être introduit auprès des importateurs/distributeurs sérieux).
Communiquer sur vos points forts par rapport à la concurrence et familiariser les acheteurs ou clients finaux aux spécificités de votre offre.
Mettre en avant vos réussites et vos références en Afrique et communiquer sur vos points forts.
Revenir rapidement au Kenya dans le cadre d’un suivi de prospection pour construire une relation de confiance avec les partenaires/clients identifiés.
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
Tout importateur au Kenya doit être enregistré auprès de l'Autorité du Revenu du Kenya (KRA). Cette dernière délivre un numéro d'identification personnel sous la forme d'un certificat PIN, dont une copie doit être jointe à tous les documents d'importation (documents d’accompagnement). En plus du certificat PIN, les importateurs doivent également obtenir un « code importateur » auprès du service des douanes du KRA. Une référence unique de consignation (UCR) doit être obtenue pour chaque envoi de marchandises. Ce numéro est transmis aux douanes.
Pour les exportations en provenance d’Europe, 3 sociétés (Bureau Veritas, Intertek et SGS) ont été chargées de vérifier la conformité des marchandises aux normes sanitaires, sécuritaires et environnementales du Kenya.
Niveau de taxation
Le taux standard de la TVA est de 16 %, avec un taux de 0 % applicable à certains produits spécifiques, y compris certaines machines et équipements, mais pas uniquement aux machines pour le sucre.
Les droits de douane varient entre 0 % et 100 %, avec une moyenne de 25 %. Par ailleurs, les marchandises sont soumises à une taxe d’importation appelée IDF (Import Declaration Fee) qui s’élève à 2,25 % sur la valeur CIF (avec une valeur minimale de 5 000 KES). La TVA est de 16 %.
Les droits de douanes sont 0 % pour la plupart des équipements de matériels agricoles, à l’exception des machines et engins pour la récolte et le battage des produits agricoles, qui sont alimentés, et dont le dispositif de découpe a un mouvement de rotation sur un plan horizontal (code douanes 8433.11 et 8433.19, 25 % de droits de douanes), ainsi que pour les remorques et semi-remorques non-assemblées pour usages agricoles.
Source :
Business France, KRA (09/10/2024)