• 11,972 M Population
  • 4 022 USD PIB par habitant
  • C Note environnement des affaires (Coface)
  • 10 % Part dans le Mix électrique
  • 2,6 t Emission CO2 par habitant
  • Banque mondiale, Ministère de l'Industrie, des mines et de l'énergie (06/07/2025)
  • Caractéristiques du marché
  • Opportunités pour l'offre française
  • Responsabilité sociétale
  • Clés d'accès

Les fondamentaux

Le secteur électrique tunisien fait face à 3 principaux défis : une dépendance croissante aux carburants importés, des distorsions du marché liées aux subventions, ainsi que des performances commerciales et financières insuffisantes au sein des services publics. Depuis la révolution, la demande d'énergie primaire connaît une progression continue, accompagnée d'une augmentation rapide de la consommation de la pointe d'électricité (environ 5 % /an), alors que la Société Tunisienne d'Electricité et de Gaz (STEG) éprouve des difficultés à suivre ce rythme, avec une hausse annuelle de capacité limitée à 3,6 %. La poursuite de la croissance de la demande électrique et la dépendance accrue envers l'importation d'hydrocarbures, fragilisent la sécurité énergétique du pays et exposent le secteur aux fluctuations des marchés internationaux. En 2022, le gaz naturel et le pétrole représentaient respectivement 53 % et 50 % de la consommation nationale d'énergie primaire. Concernant la production d'électricité, 83 % proviennent de turbines à gaz en cycle ouvert ou combiné, 15 % des unités à vapeur bicombustibles et 4 % des énergies renouvelables, principalement éoliennes. La Tunisie, autrefois exportatrice de pétrole et de gaz, est désormais tributaire des importations pour satisfaire ses besoins énergétiques liés à la production d'électricité. Plus de la moitié du gaz naturel utilisé dans ce secteur est importée, principalement d’Algérie. Par conséquent, le taux de dépendance énergétique du pays a atteint 53 % en 2022, contre seulement 7 % en 2010, ce qui représente un enjeu majeur pour la sécurité énergétique nationale.