Le Qatar est classé 1er pays du Moyen Orient et 23e pays le plus sûr au monde, selon le Global Peace Index 2022. Cependant, des tensions sont apparues récmment avec ses voisins, ce qui dope le marché de la défense et de la sécurité (cyber en particulier). ​L'illustration principale de ces tensions a été le blocus du Qatar c'est-à-dire la rupture des relations diplomatiques en juin 2017 entre l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l'Egypte d'un côté, et le Qatar, de l'autre, décision des pays du Quartet qui s'est traduite par une fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes, et donc pas un isolement du Qatar. Doha s'est alors tourné vers de nouveaux partenaires dont la Turquie et l'Iran. Le blocus a pris fin officiellement en janvier 2021. La sécurité est une priorité absolue dans l'Emirat. ​ Le National Cyber Security Committee (NCSC), sous l’autorité du Ministère des Transports et des Communications, a mis en place en 2013 une National Cyber Security Strategy prônant l’élaboration de normes et d’un cadre légal pour le développement de services sécurisés, l’accroissement de la capacité du pays à détecter et à résoudre les problèmes relevant des cyberattaques et de la protection des données.​ Une agence publique dépendante du Ministère de l’Intérieur, le National Center for Cybersecurity, a été fondé pour protéger le pays des différentes menaces. Elle abrite un centre d’alerte, Qatar’s Computer Emergency Response Team (Q-CERT) et le programme Critical Information Infrastructure Protection (CIIP) destiné à protéger les données dans les secteurs stratégiques (énergie et finance).​