Concerné directement par les effets du réchauffement (relief très plat, climat aride), le Qatar a adhéré à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (1996), à la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux (1995) ou encore à l'Accord de Paris (2016). Plus récemment, en septembre 2021, l'exécutif a approuvé un plan stratégique national qui décrit les mesures nécessaires que le Qatar doit prendre pour lutter contre le changement climatique. Dans ce sens, le Qatar travaille également avec des partenaires dans le monde entier pour créer des plateformes de coopération en matière de changement climatique. Créé en 2021, le ministère qatarien de l'environnement et du changement climatique - un nom inédit qui traduit les ambitions - a pour objectif principal la protection de l'environnement, la préservation des ressources et la réduction des émissions à l'origine du changement climatique. Le ministère coordonne différents types d'actions et protège la faune et la flore sauvages et marines, contrôle la circulation des matières chimiques et radioactives, gére les déchets, promeut les utilisations écologiques des eaux usées traitées et des déchets recyclés ou encore délivre des licences environnementales pour les projets industriels. Le Qatar est l'un des trois pays qui émet le plus de CO2/habitant en raison de ses activités d'hydrocarbures. En valeur absolue, le pays est au 40e rang mondial. La Qatar National Vision 2030, véritable feuille de route stratégique du pays dévoilée en 2008, repose sur 4 piliers dont le développement environnemental.