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164 résultats de recherche

Décryptage

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La propriété intellectuelle au Vietnam

Le Vietnam se positionne au 44ème rang du Global Innovation Index (GII) 2024 publié par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) fondé sur environ 80 indicateurs mesurant la « Performance Innovation » de 133 économies dans le monde, gagnant ainsi 2 places par rapport à 2023 et 4 par rapport à 2022. Au-delà de ce point, on peut noter 2 éléments majeurs concernant ce pays : - Une dynamique ininterrompue de progrès sur plus de 10 ans au niveau de ce classement ; - Le Vietnam se classe 2ème au niveau des pays de sa catégorie en matière d’innovation. Dernières évolutions en matière de propriété intellectuelle : La dernière évolution majeure de la loi en matière de propriété intellectuelle, loi n°07/2022/QH15 du 16 juin 2022 (communément appelée loi de 2022), approuvée par l’Assemblée Nationale est entrée en vigueur le 1et janvier 2023 (à quelques exceptions près) ; cette loi est accessible dans sa version anglaise sur le site de l’OMPI1 et constitue la modification majeure depuis 2005 avec une centaine d’articles concernés par des révisions et/ou compléments. Les lois datant d’avant 2022 sont également accessibles en anglais sur le site de l’OMC. A la date de rédaction de ce document, la version consolidée globale de cette loi sur la propriété intellectuelle au Vietnam n’est pas disponible en version anglaise. Au-delà de ces lois, il est important de prendre en compte d’autres textes de référence, notamment des décrets et des circulaires. Concernant la loi de juin 2022, le gouvernement vietnamien a ainsi publié le décret n° 65/2023/ND-CP (communément appelé décret 65) le 23 août 2023, qui est entré en vigueur le jour-même. L'objectif de ce décret est de fournir des réglementations spécifiques et des lignes directrices concernant à plusieurs dispositions de la loi modifiée sur la propriété intellectuelle de 2022.
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La propriété intellectuelle aux Etats-Unis

La protection de la propriété intellectuelle (PI) est un enjeu majeur pour le développement d’une entreprise à l’international. En particulier sur le marché américain, la propriété intellectuelle est un élément essentiel de la stratégie des entreprises et de leurs investisseurs. Si les coûts d’enregistrement des titres de PI restent relativement faibles par rapport au marché visé, les coûts liés à leur défense devant les tribunaux restent, quant à eux, importants. Néanmoins, depuis septembre 2012, l’Office américain (USPTO) a mis en place de nouvelles mesures administratives « d’opposition » et « de nullité » qui permettent d’éviter certaines procédures judiciaires. Les entreprises sont bien protégées sur le sol américain, cependant, dans certains secteurs, la contrefaçon - en provenance d’Asie principalement - reste importante. La lutte contre la contrefaçon constitue une priorité pour le gouvernement américain. Grâce aux mesures douanières en place, il est possible d’effectuer des saisies aux frontières. Le territoire américain constitue un marché très attractif, mais il est également très concurrentiel. Les entreprises présentes sont très au fait des questions de propriété intellectuelle, aussi faire l’impasse sur une stratégie en PI sur le sol américain pourrait être préjudiciable pour l’entreprise. Au contraire, anticiper et adapter sa stratégie PI aux besoins de l’entreprise constitue un investissement, qui pourra être valorisé à moyen terme.
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La propriété intellectuelle en Uruguay

La protection des titres de propriété intellectuelle représente pour les entreprises françaises implantées en Uruguay représente un enjeu essentiel de leur stratégie de développement commercial afin de prévenir tout risque de contrefaçon ou tout conflit lié à l’utilisation, par un tiers non-autorisé, de leurs droits de propriété intellectuelle. La Direction nationale de la propriété industrielle (DNPI) du Ministère de l’industrie, de l’énergie et des mines (MIEM) est l’entité chargée de gérer et de protéger les droits de propriété industrielle en Uruguay (marques, dessins et modèles industriels, brevets, modèles d’utilité) en tenant compte des évolutions juridiques à l’échelle nationale et internationale. Outre cette mission, la DNPI participe à la négociation des accords relatifs à la propriété industrielle. Elle promeut et sensibilise, par ailleurs, à l’importance de la protection des titres de propriété industrielle et aux avantages économiques pouvant découler de l’enregistrement des droits de propriété intellectuelle. Sur le plan national, l’Uruguay dispose d’un vaste ensemble normatif en matière de propriété industrielle : loi n°17164 relative aux brevets, loi n°17011 relative aux marques, loi n°9739 sur la propriété littéraire et artistique, loi n°17616 sur les droits d’auteurs et droits connexes, etc. Sur le plan international, l’Uruguay est membre de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et possède une réglementation conforme à l’accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC). Ces derniers mois, le pays a œuvré pour adhérer aux principaux traités de l’OMPI, comme le PCT (brevets) entré en vigueur le 7 janvier 2025. Néanmoins, l’Uruguay n’a pas encore adhéré à l’Arrangement de Madrid, de La Haye et de Lisbonne qui permettent l’enregistrement international des marques, dessins et modèles industriels et indications géographiques.
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La propriété intellectuelle en Turquie

La Turquie dispose d’un cadre juridique solide en matière de propriété intellectuelle, issu à la fois de son intégration aux grandes instances internationales et d’une réforme nationale récente. Elle est membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis 1995 et s’est engagée à respecter les dispositions de l’Accord sur les ADPIC. Elle a également adhéré à l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) dès 1976 et a ratifié la plupart des conventions internationales majeures en la matière. Parmi les traités multilatéraux auxquels la Turquie est partie figurent notamment la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle, le PCT (Traité de coopération en matière de brevets), la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques, ainsi que le Protocole de Madrid sur l’enregistrement international des marques. D’autres instruments ont également été adoptés, comme la Convention de Rome, le TLT (Traité sur le droit des marques), les traités OMPI sur le droit d’auteur et les droits connexes, ou encore les accords de classification (Locarno, Nice, Strasbourg, Vienne) et la Convention sur le brevet européen. La Turquie a signé le PLT (Traité sur le droit des brevets) et le Traité de Singapour sur le droit des marques, bien que leur mise en œuvre nationale soit encore attendue. Au niveau national, une réforme majeure est intervenue avec l’adoption de la loi n° 6769 sur la propriété industrielle, entrée en vigueur en janvier 2017. Ce texte a permis d’unifier et de moderniser la législation antérieure, jusque-là fragmentée entre plusieurs décrets-lois adoptés en 1995. Cette évolution a également entraîné une restructuration de l’institution nationale compétente, le Türkpatent, qui supervise désormais l’ensemble des titres de propriété industrielle. Malgré cet arsenal juridique, la contrefaçon reste une problématique persistante en Turquie. Elle touche aussi bien la production locale que les flux de marchandises en transit ou à l’export. Dans ce contexte, il est essentiel pour toute entreprise désireuse d’opérer sur le marché turc de procéder à une recherche d’antériorité approfondie et de prendre les mesures nécessaires pour enregistrer et protéger ses droits dès l’entrée sur le territoire.
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La propriété intellectuelle à Singapour

Considérée comme l’économie la plus accueillante pour son environnement des affaires, Singapour est le principal partenaire commercial de la France en Asie du Sud-Est et est un pôle régional important en matière de recherche. Le système de protection des droits de propriété intellectuelle (PI) y est sécurisant et constitue un facteur déterminant de l’attractivité de la cité-Etat. Pour illustrer ce point, on notera qu’en 2024 à Singapour les déposants de titres de PI sont très majoritairement d’origine étrangère (entre 75.9% et 88,2%). Depuis 2013, le pays s’est mis en ordre de marche pour devenir un « hub » de la PI reconnu dans le monde. En avril 2013, Singapour mettait en place un « IP Hub Master Plan », sur 10 ans, révisé en avril 2017. Le 26 avril 2021, Singapour présentait sa stratégie en matière de PI à l’horizon 2030 (SIPS 2030), un nouveau plan décennal visant à renforcer la position de Singapour en tant que « centre mondial des actifs immatériels (AI) et de PI », et à maintenir la position de Singapour en tant que régime de PI de premier ordre. Ce plan reconnaît que l'innovation, les AI et la PI sont des moteurs essentiels de l'économie de Singapour et formule des recommandations clés dans les domaines suivants : le renforcement de la position de Singapour en tant que centre mondial pour les AI / la PI, l’attractivité et le développement des entreprises innovantes utilisant les AI / la PI, le développement de bons emplois et des compétences utiles des AI et de la PI. L’Office de PI de Singapour – IPOS – est une agence gouvernementale sous tutelle du MinLaw (Ministry of Law). L’IPOS se positionne aujourd’hui comme une « Agence de l’Innovation ». Sa mission est de stimuler la croissance future de Singapour. Sa vision est celle d’un Singapour où les entreprises innovantes utilisent les AI pour se développer. Cette approche a été confirmée à l’occasion de l’IP Week 2023 en septembre 2023 où a notamment été lancé l’IDF pour « Intangibles Disclosure Framework » ; ce référentiel définit la manière dont les entreprises doivent divulguer et communiquer (sur) leurs actifs immatériels, tels que la valeur de la marque, les brevets ou les dessins et modèles, le capital humain… ceci de manière systématique et complète. Pour mémoire, l’IPOS était devenu « l’Office de PI le plus innovant au monde » dans le classement 2020 du média World Trademark Review (WTR) en devançant l’EUIPO. En 2024, Singapour gagne une place au Global Innovation Index établi par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et se classe au 4e rang mondial.