Les fondamentaux
Le gouvernement japonais a alloué 37 Mds EUR pour moderniser les équipements nécessaires à la fabrication de certains produits critiques (liés aux semi-conducteurs, aux véhicules électriques et aux futurs besoins médicaux).
Les besoins du marché local de l’électronique et optoélectronique ne suffisent pas, laissant les entreprises japonaises en position d’exporter une partie de la production sur certains domaines notamment les composants électroniques. Le Japon importe cependant beaucoup plus que ce qu'il n'exporte concernant les équipements électroniques à vocation industrielle ou pour les consommateurs.
Smart home : La part de maisons intelligentes au Japon devrait atteindre 25,8% en 2025, contre 9,3% en 2022. Il y a une demande croissante sur le marché japonais pour un environnement de vie sûr et sécurisé, notamment en ce qui concerne les fonctionnalités de sécurité et de surveillance discrète des personnes âgées.
Robotique : Avec une projection de 37 Mds EUR pour 2035, ce marché annonce de fortes perspectives de croissance. La robotique dite « sociale » ou de « service » est au cœur de la stratégie de revitalisation du Japon; ce segment pourrait tripler d'ici 2035. Le marché de la robotique industrielle de l'IA devrait atteindre 0,5 Md EUR en 2025 et croître à un taux annuel de +23,16%, pour atteindre 1,5 Md EUR 2030.
IoT : les dépenses domestiques en IoT étaient d'environ 42,8 Mds EUR en 2024, avec une croissance projetée de +8% par an entre 2023 et 2028, pour atteindre près de 58 Mds EUR en 2028.
Opportunités pour l'offre française
De façon générale les entreprises japonaises se concentrent sur la production d’équipement « Hardware ».
Robotique
D’un point de vue économique, si la baisse du nombre de personnes en âge de travailler menace la compétitivité du pays, le contexte socio-économique constitue, à l’inverse, un facteur de croissance indéniable pour le secteur spécifique de la robotique, notamment dans le domaine des services à la personne.
IoT
De grands fournisseurs étrangers tels qu’Amazon, Google et Apple, proposant jusqu’à présent des services Internet pour les particuliers, se concentrent sur le développement de nouveaux services en combinant l’IoT avec les technologies d’analyse de données telles que le système cognitif/AI.
Les secteurs d'application porteurs au Japon pour l'électronique sont :
• les semiconducteurs ;
• la sécurité ;
• les loisirs ;
• la télémédecine ;
• les transports ;
• la construction ;
• la logistique ;
• les espaces de travail intelligents.
Source :
JEITA, OITDA, Ministère de l’Économie et des Finances, EU Japan Centre, Cabinet Office (06/08/2025)
Responsabilité sociétale
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
Pour travailler au Japon, une entreprise française aura besoin d’une bonne préparation et d’un bon partenaire local (importateur ou distributeur spécifique) afin de réussir sur ce marché qui met en avant les relations à long terme basées sur la confiance.
La principale difficulté est l’identification des cibles, qui ne sont pas toujours bien visibles depuis la France et ne sont pas toujours très à l’aise avec l’anglais. Le Japon est un marché où il est préférable d’être introduit par un tiers de confiance déjà sur place connu ou reconnu. Par ailleurs, avec la distance et la différence de langue, un support technique local et réactif est essentiel, ainsi que l’adaptation des produits, non seulement à la langue locale mais également aux contraintes d’espace au Japon et aux normes culturelles et marketing locales.
La réglementation spécifique
Pour les produits émettant des ondes (wifi, Bluetooth, etc.), une certification spécifique nommée « GITEKI » (Radio Station Equipement Regulation Certification System) est obligatoire au Japon pour la commercialisation.
Le courant électrique est de 100 volts en courant alternatif au Japon. Deux fréquences coexistent : 50 hertz dans l’Est du Japon, 60 hertz dans l’Ouest.
Niveau de taxation
La taxe à la consommation (TVA) est de 10 %.
Pas de taxation spécifique dans ce secteur.
Le Japon et l’Union européenne ont signé un accord relatif à la coopération et à l’assistance administrative mutuelle en matière douanière le 30 janvier 2008 (entré en vigueur le 1er février 2008). Cet accord pose un cadre juridique pour une facilitation des échanges et une amélioration de la lutte contre la contrefaçon et la fraude.