• 62,3 M Population
  • 6 111,8 USD PIB par habitant
  • A4 Note environnement des affaires (Coface)
  • 5 % Part dans le mix éléctrique
  • Oui, pour 2050 Existence d'une stratégie net zéro carbone et année cible
  • Banque Mondiale, Eskom, German Watch, Global Carbon Atlas, National Nuclear Regulator, PNUD (28/08/2025)
  • Caractéristiques du marché
  • Opportunités pour l'offre française
  • Responsabilité sociétale
  • Clés d'accès

Les fondamentaux

L’Afrique du Sud possède la seule centrale nucléaire du continent africain. La centrale nucléaire de Koeberg, construite par Framatome entre 1976 et 1985, a une capacité nominale de 1 840 MW (2 REP x 920 MW de modèle CP1). Elle est détenue par l’électricien national Eskom, qui fournit 90 % de la production électrique du pays, dont 81 % provient du charbon. En 2024, la centrale de Koeberg a produit 13,7 TWh d’électricité, correspondant à environ 4 % de la production totale d’électricité du pays. La société publique Nuclear Energy Corporation of South Africa (NECSA) dispose d’un réacteur nucléaire de recherche, SAFARI-1, d’une puissance de 20 MW. Ce dernier, en opération depuis 1965, est actuellement autorisé à fonctionner jusqu’en 2030. Il permet aux entreprises NTP et Pelchem, filiales de NECSA, d’assurer 20 % de la production mondiale de radioisotopes molybdenum-99 (Mo-99) ainsi que les radioisotopes suivants : 131I, 35S, 32P, 33P, 90Y, 192Ir. En mars 2025, le ministre de l’Électricité et de l’Énergie a annoncé l’allocation d’un budget d’environ 60 M d’EUR destiné au remplacement de SAFARI 1 par un nouveau réacteur polyvalent. Si les déchets radioactifs de SAFARI-1 sont enfouis sur site à Pelindaba, les déchets produits par la centrale de Koeberg sont stockés sur le site de Vaalputs, géré depuis 2009 par le National Radioactive Waste Disposal Institute (NRWDI).

Production électrique sud-africaine en 2024

Autres: Imports (4,6 %), Gaz/diesel (0,8 %), Hydro (0,5 %)