• 60,6 M Population
  • 6 684,5 USD PIB par habitant
  • A4 Note environnement des affaires
  • 3 Nombre de réacteurs en activité
  • 4,7 % Part dans le mix éléctrique
  • Eskom (11/07/2024)
  • Caractéristiques du marché
  • Opportunités pour l'offre française
  • Responsabilité sociétale
  • Clés d'accès

Les fondamentaux

L’Afrique du Sud possède la seule centrale nucléaire du continent africain, la centrale nucléaire de Koeberg, construite par Framatome entre 1976 et 1985. Cette centrale a une capacité nominale de 1 840 MW (2 REP x 920 MW de modèle CP1). Elle est détenue par l’électricien national Eskom qui fournit 90 % de la production électrique du pays, dont 81 % provient du charbon. En 2022, la centrale de Koeberg a produit 10,1 TWh d’électricité. Cette baisse de 17 % par rapport à 2021 est due aux périodes de maintenance nécessaires pour prolonger de 20 ans la durée de vie des deux réacteurs. La société publique Nuclear Energy Corporation of South Africa (Necsa) dispose d’un réacteur nucléaire pour la recherche, SAFARI-1, d’une puissance de 20 MW. Ce dernier, en opération depuis 1965, sera mis à l’arrêt en 2030. Le réacteur permet aux entreprises NTP et Pelchem, filiales de NECSA, d’assurer 20 % de la production mondiale de radioisotopes molybdenum 99 (Mo-99), ainsi que les radioisotopes suivants : 131I, 35S, 32P, 33P, 90Y, 192Ir. Les discussions pour remplacer SAFARI-1 par un nouveau réacteur polyvalent devraient accélérer dans les prochaines années. Si les déchets radioactifs de SAFARI-1 sont enfouis sur site à Pelindaba (Thabana Complex), les déchets produits par la centrale de Koeberg sont stockés sur le site de Vaalputs. Installé en 1986 dans la province du Northern Cape et opéré à l’origine par Necsa, ce dernier est géré depuis 2009 par le National Radioactive Waste Disposal Institute (NRWDI).

Origines de la production d'électricité en 2023

83.8%
7.4%
4.7%
4.1%

Pour aller plus loin

image de couverture du livre blanc

Guide des Affaires Afrique du Sud 2023

L’Afrique du Sud n’a souvent pas bonne presse et les dernières actualités liées aux délestages électriques, aux difficultés logistiques, à sa position sur le conflit en Ukraine ou encore à la délivrance de visas, pèsent à des degrés divers sur sa croissance, viennent s’ajouter à de craintes inégalités et à l’insécurité et ne vont pas dans le sens d’une amélioration de sa perception par nos compatriotes et par nos entreprises, en particulier les TPE, PME et ETI. Cependant la situation est plus nuancée. La réalité et le potentiel du pays gagnent à être davantage connus. En effet, si l’Afrique du Sud a connu 10 années difficiles (crise de 2008 suivie de la Présidence Zuma marquée par un système de corruption à grande échelle), sa gouvernance a été nettement améliorée depuis l’arrivée au pouvoir en février 2018 puis l’élection en mai 2019, de Cyril Ramaphosa. 2024 verra la tenue de nouvelles élections générales et sera une bonne occasion d’affirmer cette maturité démocratique et l’ouverture du jeu politique, dans un contexte d’instabilité pour plusieurs pays du continent. L’Afrique du Sud n’a, en termes de développement économique et de cadre réglementaire, aucun autre équivalent en Afrique. Son économie, l’une des plus puissantes du continent, dispose de nombreux atouts. Elle est ouverte, moderne, diversifiée et résolument ancrée sur la scène internationale où elle joue un rôle de plus en plus important (membre des BRICS et du G20). Destiné principalement aux entreprises françaises, ce guide s’appuie pour l’essentiel sur des analyses de l’environnement des affaires réalisées par le bureau Business France en Afrique du sud et sur les témoignages d’entrepreneurs français qui se sont implantés avec succès dans ce pays. Des experts locaux, avocats, comptables, professionnels de l’immobilier ont également été sollicités. Ce guide a donc l’ambition de fournir à l’entrepreneur les outils pour concevoir et affiner sa stratégie d’approche et d’implantation sur ce marché.